dimanche 30 avril 2006

La Farouch' 2006

La Farouch’ – Cheptainville (91)
2ème étape du Challenge XtremTrail Ile-de-France, la 1ère édition de ce trail nous a fait passer, après le Trail de la Vallée de Chevreuse, d’un extrème à l’autre. Une boucle de 28 km très roulante, trop à mon gout, à parcourir 2 fois. Une petite centaine de coureurs au départ, les habitués du coin et quelques UFO, jésus, étienne, chacal, Alain(?) tout d’UFO vétu,...
La salle polyvalente de Cheptainville est le point de raliement. Après les bavardages d’avant course tout le monde se présente au départ dans la rue principale du petit village de l'Essonne. La température est fraiche et le ciel dégagé.
300m dans les rues puis les premiers chemins et la forêt. Dès le départ je me retrouve à coté d’étienne, nos allures sont identiques, la discussion s’engage et on va passer un moment ensemble à parler course, famille, UTMB,… Le parcours alterne des portions en forêt très sympa et des chemins agricoles le long des champs cultivés moins sympa d’autant qu’un petit vent frais se fait sentir. Après 10km environ nous arrivons sur la seule difficulté du parcours un passage dans une carrière de sable fin et blanc où nous descendons et montons 2 fois. Une des montées est équipée d’une corde permettant de ne pas poser les mains car la pente est très forte. Juste avant la carriére à ma grande surprise, le Chacal nous a doublé. Je le pensais déjà loin devant. Il reprend après une blessure à la cheville. 10 km plus loin on le redoublera, il est en fait en préparation pour les 24h de Séné et il teste son allure et son ravito.

le départ dans un sens ...

... et l'arrivée dans l'autre sens

il faut aussi des bras
(photos Capnature91)

sortie de sablière avec étienne

si, si, c'est en ile-de-france

Dans la dernière portion de forêt on se trouve face à face avec une colonne de 4x4 embourbés dans des ornières de prés d'un mètre remplies de boue. Ils sont complètement plantés et apparament très embettés d’être coincés là. Je leur dis amicalement ad’taleur, nous repassons dans 3h. Au 2ème passage plus de 4x4 mais des quads plantés au même endroit. Ca passe finalement mieux en courant.
Notre allure à 9km/h environ nous fait terminer la première boucle en 3h et notre duo improvisé fonctionne toujours. Petit arrêt à l’unique ravito de la course dans la salle polyvalente et on repart pour un deuxième tour. Notre association va nous permettre de courir en permanence sur la 2ème boucle. Pendant la 4ème heure j’ai un coup de mou et je m’accroche à étienne pour maintenir le rythme. Il faut dire que je n’ai fait que 3 sorties de 1h30 depuis Auffargis. Par la suite étienne aura quelques petits problèmes d’estomac et le fait d’être restés ensemble tout le long nous aura bien servis. La fin du parcours approche, on récupère 3 coureurs dans la dernière portion de forêt et on les encourage à s’accrocher à nous pour finir ensemble. Dans la dernière descente vers le village on aperçoit l’église. En discutant on se dit qu'il serait sympa d’arriver avec les cloches. Je regarde ma montre et annonce que c’est faisable. Notre grupetto termine le dernier km à 12km/h et on passe l’arrivée tous ensemble à 15h00 pile toutes cloches sonnantes et juste avant le début de la pluie. C’est pas bien géré tout ça, hein !
Les chiffres du Polar: 56,1km , 6h25, 985 D+
Nous avons improvisé un duo avec étienne que j’ai beaucoup apprécié autant pour la course que pour la compagnie. A renouveler pour l’UTMB peut être. Jésus nous a fait péter un temps canon mais il l’a payé ensuite. A 100m à la sorte du village je le trouve à pied à coté de sa voiture en panne. Je m’arrète, je lui passe mon portable pour qu’il appelle son assurance mais il est bon pour quelques heures d’attente. C’est ça de vouloir aller trop vite on le paye tôt ou tard.
Prochain RDV dans 15 jours pour le Trail des Cerfs.
Pour tout savoir sur la course : c'est là

dimanche 2 avril 2006

Trail de la Vallée de Chevreuse 2006


1ère épreuve du Challenge XtremTrail Ile-de-France composé cette année de 6 Trails longue distance.
6h du matin j’arrive dans le petit village d’Auffargis. Les bénévoles nous orientent vers le parking qui se trouve à 2km du départ de la course, en pleine forêt. Un car de l’organisation fait la navette pour ramener les coureurs vers le départ de la course. Nous sommes un petit groupe dans la nuit encore froide à attendre le car et je vois un premier maillot UFO se joindre à nous. Courageux l’UFO en manches courtes et en short. Il me semble reconnaître paulo mais dans la nuit j’ai un doute. J’attends l’arrivée du car pour m’asseoir à coté de lui et le saluer, je ne m’étais pas trompé c’est bien paulo.
Une salle à l’étage fait office de vestiaire et nous nous préparons tranquillement en saluant les têtes connues. Bruyas, jesus, chacal et les autres. La température de la salle fait que l’on a tendance à ne pas trop se couvrir. J’opte pour un départ en manches courtes et la veste dans le sac. J’hésite à mettre les guetres que je laisse finalement dans le sac. Sorti de la salle, les premières gouttes tombent et il fait frisquer. Je sors la veste de pluie pour ne plus la quitter jusqu’à l’arrivée. Ce temps retiens les coureurs à l’intérieur et à 7h, heure de départ prévu, personne n’est encore sous l’arche de départ. A 7h10 Rémy rameute tout le monde, fait son breifing de départ avec les nombreux conseils de prudence sur ce parcours difficile. Je trouve Phil et quelques autres UFO dans le regroupement. Cette année, challenge Salomon oblige, quelques grands noms du Trail étaient présents (Malarde, Lorblanchet, Delebarre, Kerboal, Lothode, Poletti, Moros, …).

reliefs typiques des forêts d'Ile de France

...avec de jolis petits ponts,...

Le départ nous surprend un peu et nous voilà partis sous un ciel menaçant. La première boucle de 16km est très cassante (750 D+) et les premières côtes bouchonnent un peu d’autant qu’une d’elles est équipée d’une corde à nœuds. Contrairement à l’an passé de nombreux coureurs ont des batons, ça sent la prépa UTMB. Je ne sais pas si leur efficacité a payé dans cette boue glissante permanente mais j’ose espérer que l’UTMB ne sera pas comme le TVC 2006. Je termine cette première boucle en un peu plus de 2h et je repars du ravitaillement en 2h15. Mon objectif d’améliorer mon temps de l’an passé (8h) et revu à la baisse. Je suis peut etre mieux préparé mais l’état du terrain ne me permet d’aller plus vite.
Le début de la deuxième boucle se fait sous une pluie battante et le terrain devient très vite très gras et très glissant. Les km qui mènent au ravitaillement du km28 sont en dévers permanent et toujours du même coté c’est très usant. Les gamelles sont fréquentes. Les « murs » sont de plus en plus difficiles à monter. 4h pour faire 28km c’est pas du rapide.

..., des belles descentes, des grosses montées, ...

..., il faut bien trouver les 2000m D+.
La suite est une boucle complète qui nous raméne à ce même ravito vers le km40. La pluie s’est calmée mais le parcours ne sait pas amélioré. J’ai quand même le plaisir de passer au-dessus du château de Dampierre sous le soleil, merci Rémy. Dans ma 5e heure de course j’accuse un peu le coup mais j’essaie de maintenir la course dans les trop rares portions « courables ». Au fil de la course je fais souvent l’accordéon avec d’autres coureurs, ça permet de papoter un peu et de redonner du courage. Le retour sur le ravitaillement annonce la quasi certitude de finir. Je suis avec un grand gaillard qui me dit hésiter à aller au bout pensant qu’il reste au moins 2h de course. Je le rassure en lui disant que j’ai mis 1h15 l’an dernier pour finir mais il doute, moi aussi d’ailleurs.

au-dessus du chateau de Dampierre (sous la pluie)

tiens, un UFO !

Le dernier morceau reprend la fin de la boucle initale aprés un ou deux km de raccordement. On sait que l’on a donc encore de belles grimpettes, le problème est que quelques centaines de coureurs sont déjà passés par là et que ça n’a pas arrangé le parcours. Les concurents du 16km sont partis une heure après nous sur la boucle. A 2km de l’arrivée je reconnais le chemin plat (si si il y en a un) qui termine la course. L’an dernier j’avais fini cette portion avec 3 autres coureurs et ce regroupement nous avait motivé pour le final. Hasard ou pas je retrouve un de ces coureurs exactement au même endroit pour terminer cette aventure en 8h09, 12mn de plus que l’an passé. C’est finalement pas si mal.

Les satisfactions : Avoir fini bien sur ; mes chaussures (NB1100) d’une accroche étonnante dans ces conditions mais je n’ai pas pu éviter les gamelles ; et puis une satisfaction perso qui n’a rien avoir avec la course mais j’avais promis à ma fille de faire tout mon possible pour être présents à sa compétition de GRS à Evreux à 18h et je suis arrivé 10 mn avant son passage, génial.
Un regret : n’avoir pas pu rester pour l’après course mais je reviendrais.

Encore bravo et merci à Rémy et à tout ses bénévoles qui sont restés toute la matinée sous la pluie à nous encourager. Bravo pour l’organisation qui était au top cette année. On voit que les challenges et leurs sponsors aident pas mal. Le trophée est magnifique.
Ce TVC 2006 sera inoubliable.

Le classement cliquez là
Le site de la course cliquez là
(Crédits photos : AS Raid & Trail 78)

dimanche 29 janvier 2006

Paris - Mantes 2006


Paris-Mantes est une institution. 71ème édition de cette marche qui rassemble 2000 participants chaque année. C'est une épreuve de 54km pour marcheurs mais il y a toujours quelques coureurs qui viennent sur cette épreuve populaire qui démarre à minuit devant la mairie de Boulogne-Billancourt. L'avantage de cette épreuve est qu'elle ne propose pas de classement, pas de dossard, juste une carte de pointage et un brassard phosphorescent pour être vu dans la nuit. De plus le gymnase d'arrivée à Mantes n'ouvre qu'à 6h00 donc avec un départ à minuit pas besoin de se presser sous peine de poireauter dans le froid à l'arrivée. Une course idéale pour faire une sortie longue et nocturne entre amis avec une organisation rodée et sans faille.

Avant le départ je retrouve les quelques UFO présents (jj, jésus,... ). On choisit de rester derrière pour le départ pour ne pas se retrouver trop rapidement isolés sur le parcours. Je démarre avec jésus sur un rythme de course tranquille qui devraient nous emmener à Mantes vers 6h00 du matin.

La première partie de la course est urbaine. Aprés un premier km plat on traverse la Seine puis on monte droit dans St Cloud avec un passage assez pentu composé de nombreuses marches. Le parcours monte pendant 9 km jusqu'à Rocquencourt. On passe ensuite sous l'A13 pour rejoindre une longue partie en forêt où la température est négative et la visibilité faible. Les lampes frontales sont indispensables. On trouve sur cette partie des ravitaillements "privés", habituels sur cette course, qui sont organisés par les associations et les entreprises participants à la course. Le camion des Emmaüs nous propose une soupe chaude que nous acceptons volontiers. Nous arrivons au niveau du 1er départ intermédiaire et nous rattrapons ceux qui sont partis pour le 38km. Ces départs intermédiaires permettent de retrouver du monde tout au long du parcours. Nous retrouvons la route et les differents villages traversés. A Maule se trouve le principal ravitaillement, le vent souffle de l'Est et il fait vraiment froid sur ce plateau. La soupe du ravito nous réchauffe un peu.

Je sens que mon compagnon de route a des fourmis dans les jambes et qu'il adopterai bien un rythme plus rapide. Je préfère resté sur mon allure et au km 30 je lui dis de partir devant on se retrouvera à l'arrivée. Les concurents sont de plus en plus espacés et je passe plusieurs seuls la nuit sur les routes de campagne. Malgré l'heure avancée on croise quelques voitures. Aux alentours du marathon je suis à quelques dizaines de mètres derrière 2 coureurs et dans un village je les suis sans trop réfléchir. Au bout d'un km on se retrouve au milieu de nulle part en plein champ. Visiblement on s'est perdus. Aprés concertation on décide de couper à travers champ pour rejoindre les lumières d'un village qu'on suppose sur le parcours. Nous sommes dans une petite vallée et le retour sur la route se fait par un chemin trés pentu qui nous cassent un peu. Dans le village la question se pose de savoir si nous avons récupéré le parcours. Heureusement aprés 5mn d'hésitation 2 marcheurs arrivent et nous emboitons leurs pas. Ce sont des marcheurs athlétiques qui avancent entre 9 et 10 km/h. Il faut que l'on se s'accrochent pour rester à leurs cotés.

Les lueurs et la banlieue de Mantes approchent et nous retrouvons un paysage urbain. Nouveau passage sous l'autoroute on longe ensuite la voie ferrée. Un groupe de marcheurs me rattrapent et me laisse sur place. Impossible de les suivre ils vont trop vite. L'arrivée approche une dernière ligne droite avant le gymnase qui sert d'arrivée. Il est 6h15 je suis dans les temps prévu. Je retrouve mon compagnon de route qui est arrivé 5h45 avec d'autres coureurs et qui comme prévu s'est gelé à l'extérieur à attendre l'ouverture du gymnase.

Je récupère un moment et me ravittaille puis direction la gare pour rentrer à la maison. 30mn de trajet je passe à la boulangerie et j'arrive à la maison à 8h pour préparer le petit déjeuner à toute la famille. 

Une course sympa et sans pression que je referais surement.
Vous pouvez aller visiter le site de la course : c'est là

samedi 10 septembre 2005

Trail91 2005

Des trails de 91km il n'y en pas des tonnes, à une heure de voiture de la maison dans la campagne francilienne je ne pouvais que revenir sur cette course. Et puis il y a plein d’UFO connus et à connaître. L'an dernier je débutais sur une telle distance et quasiment en ultra. L'objectif de finir était atteint en 12h50.
Cette année j'aborde la course différemment. Certes le but est d'aller au bout mais si possible en améliorant mon temps. En analysant ma course de l'an passé il me semblait que je pouvais gagner pas mal de temps aux arrêts ravito entre chaque boucle car j'avais vraiment pris mon temps. Ensuite je décide de ne prendre la poche à eau que sur la 1er et 4eme boucle qui sont les plus longues. Les 2,3 et 5ème boucle se feront avec un bidon porté à la main. J'ai testé cette technique à l'entrainement et ça me convient trés bien pour 1h30 de course. Je pars également en chaussures route car tant qu'il fait sec (ça durera pas) ça passe sans problème. Et puis j'ai 1 an de plus de prépa et de courses en ultra. Je me fixe un objectif autour des 11h.
Le principe de la course n'a pas changé, 5 boucles différentes commençant et finissant à la salle des fêtes de Mondeville seul point de ravitaillement.
Malgré le décalage d’une heure du départ du 55km nous sommes quand même une petite centaine au départ du 91km.
La 1ère boucle (24km) est le 1er piège de la course. Trés roulante beaucoup partent vite, trop vite comme chaque année. Contrairement à l'an dernier je me retrouve rapidement seul sur cette boucle mais je garde un rythme de croisière à un peu plus de 9km/h pour finir en 2h35. Courte pose (4mn40) pour poser le sac et prendre le bidon, avaler 2 riz au lait maison faits par Jacques le cuistot de l'organisation (un must), un verre de coca et c'est reparti.
La 2ème boucle (15km) comme toutes les autres, commence et finit par des longues lignes droites monotones sur les chemins agricoles. Puis le parcours devient technique au milieu de la forêt et des rochers type Fontainebleau. Il est difficile d'y courir et la moyenne tombe un peu. Mais tout va bien. Pose rapide au ravito (7mn40) et je repars.
La 3ème boucle (16km) ne comporte qu’une difficulté technique, une grande descente trés pentue et une grande montée bien raide. La moyenne autour des 9km/h est tenue. Mais la grosse nouveauté cette année c’est la pluie qui arrive et qui va un peu changer la donne. J'ai passé la difficulté de la boucle avant la pluie la fin de la boucle se fera sans problème. Je suis en manche courte et la température est en train de baisser. Le sol commence a devenir boueux. Je rentre trempé au ravito. Changement complet de tenue, maillot sec, veste de pluie, chaussettes propres et surtout chaussures Trail. Je prends le temps de bien manger (la soupe à Jacquot est délicieuse) car la boucle suivante est la plus importante. C’est là que les différences se font. Total : 24mn20 d'arrêt.

départ boucle 3 dans le village

avec le maillot qui rend fort

retour boucle 3 sous la pluie
Remerciements à romuald pour les photos.
4ème boucle (23,3km). La pluie redouble de vigueur mais je pars bien équipé et confiant. Un peu trop car à la première descente je me prends une gamelle sur les fesses qui me clame tout de suite. Je suis plein de boue mais pas de bobo. Contrairement à l’an passé je cours sans arrêt (sauf quand ça glisse trop) je remonte donc un à un des coureurs avec qui je cours un moment pour la compagnie. Mais je me sens bien donc je continue. Personne ne me doublera sur cette boucle ni la suivante. Certaines parties deviennent vraiment limites pour courir on fait du patinage artistique digne d’un Candeloro des grands jours. 2h55 de course pour cette boucle et de nombreuses places de gagner. La pluie n’ayant pas cessé je reste avec cette tenue même si mes chaussures sont trempées et boueuses. Courte pose (6mn) je prends mon bidon et je repars. 9h45 de course au chrono les 11h seront dépassées avec cette pluie et l'état du terrain.
5ème et dernière boucle (12,7km). Les sensations sont encore bonnes et quand le terrain le permet je maintiens une vitesse de course correcte. Je reprends toujours des coureurs et rejoins manu Le Sanglier qui visait une pref (10h) mais qui n’avait pas la forme avant la course par manque de sommeil et à cause de quelques désagréments subits quelques jours avant. Et puis la pluie n’arrange pas les choses. Je l’ai accompagné un moment mais il a préferé me laisser partir à 5km de l’arrivée. Sur une partie en bordure de forêt et de champ le parcours devient impraticable à cause de la boue. Même en marchant c’est une vraie patinoire et on se retrouve avec 1kg collé sous chaque chaussure. Le retour en forêt rend le parcours un peu meilleur. Dernière montée, les éternels encouragements des spectateurs (bravo, encore 1,5km) depuis au moins 1km mais je me rappelle du parcours et je sais que le goudron de la route qui traverse Mondeville annonce la fin.

11h16 et 27ème à l'arrivée, 1h30 de mieux que l’an passé. Quel plaisir d’être capable de courir sur la totalité de la course. Comme le dit yoyo dans son CR de l’UTMB les ravitos sont importants mais il ne faut s’y attarder. Je pense avoir gagner autant de temps sur les arrêts ravito que sur la course par rapport à l’an passé. J’analyserai un peu plus mes temps pris avec le Polar pour détailler tout ça.
Comme d’habitude l’organisation de Jean-paul et Martine était au Top, le balisage irréprochable, le cuisto Jacquot mérite les 3 étoiles au Michelin et les bénévoles toujours aussi sympas. En plus cette année on a eu droit à un magnifique maillot finisher.

Les résultats du Trail91 : c'est là

Vous pouvez aller visiter le site de la course : c'est là

dimanche 5 juin 2005

Championnat de France 100km 2005


Avant le départ avec de gauche à droite : La famille BEC, le fils accompagnateur, le père Hervé alias shadock (8h51), la mère bibi (8h13 Championne de France Vétéran), moi (11h41), j'ai oublié son nom et son temps et Yvon alias le chacal (8h30). Donc que des bons sauf moi au milieu mais on sera tous à l'arrivée

Eh bien voilà, c’est fait. Mon 1er 100km est bouclé et je suis heureux d’être allé au bout dans un temps qui me convient très bien : 11h40.

Le parcours, composé de 4 boucles de 25km, est vallonné, en pleine campagne. Le départ est donné à 6h00 du village de Nouvion en Ponthieu. Le 1er km est en descente assez raide, on rejoint le 1er ravito au 4km puis on part dans la campagne jusqu’au 10ème km avec comme seules spectatrices les nombreuses vaches du coin et comme compagnon le vent qui forcira au cours de la journée. Au 10ème km un petit aller-retour à l’entrée d’un village permet d’ajuster la distance de la boucle et de trouver le 2ème ravito. Les 5km suivants sont un peu plus faciles avec le vent arrière et légèrement en descente, hormis la portion de chemin caillouteuse sur 500m qui au fil des tours deviendra pénible. La côte la plus importante, relativement courte, se situe juste avant le ravito des 16km et à l’entrée de la forêt qui nous garde à l’abri du vent. Les 7km de traversée de la forêt sont composés de 2 longues lignes droites vallonnées avec un ravito au 18km et un au 22km. Les 3 derniers km de la boucle sont les plus difficiles car le vent est pleine face et le dernier est un long faux plat montant. Il n’y a pratiquement aucun spectateur sur le parcours, les accompagnateurs sont donc d’un grand secours. J’ai décidé de ne rien emporté sur moi et d’utiliser uniquement les ravito de la course. J’ai mangé un petit bout de banane et bu un verre de coca à chaque arrêt et cela m’a convenu.

Nous sommes 272 coureurs au départ de ce Championnat de France des 100km 2005. Comme prévu mes 2 premières boucles se sont bien passées. Avec mon compagnon de route Joël nous avons bien gérés notre 14/1 (14mn de course /1mn de marche) un peu adapté au parcours. Première boucle en 2h35 + 5mn d’arrêt au passage de la ligne, deuxième boucle 2h35 + 10mn d’arrêt car Joël se fait masser. Ce second arrêt est un peu long pour moi et j’ai du mal à me remettre dans le rythme. Nous avons de la marge sur nos objectifs et Joël me propose de passer à 10/1. Le vent s’est levé, nous l’avons de face sur la première partie de la boucle. Malgré la réduction du temps de course il faut que je me force un peu pour tenir le rythme. Heureusement Joël est là, c’est lui qui contrôle les temps et qui me tire à la bonne vitesse. On commence à croiser les voitures balais qui récupèrent les nombreux abandons. Après le 60ème km le vent est à nouveau arrière, le parcours est plutôt descendant et je reprends des forces. La longue traversée de la forêt malgré ses interminables lignes droites nous garde à l’abri du vent.


au environ du 65ème km en compagnie de Joël
La sortie de la forêt est terrible, le vent souffle à 50/60 km/h de face. Je fais les 2 km de la fin de la boucle avant le raidillon final à l’arraché, Joël me tire encore et toujours pour finir cette boucle. 8h25 de course pour les 3 boucles (75km). Joël s’arrête au massage et me conseille de le faire aussi. Je n’ai pas de problèmes musculaires mais je me fais masser 5mn. Dernière boucle, j’ai 3h30 pour terminer sous les 12h. Je découpe ma boucle en 5 x 5km et je calcule qu’il me faut faire chaque 5 km en 40mn pour arriver en 11h50. Un 4/1 est donc suffisant pour un tel objectif. Je laisse Joël terminer son massage en lui disant que je pars cool devant et qu’il me rattrapera. Après 3km Joël est là. Le 4/1 semble me convenir, je propose donc à Joël de ne pas m’attendre car l’objectif parait réalisable. Il est mieux que moi et ce n’est pas la peine que je le retarde plus. Il terminera en 11h28 pour son 1er 100km. Les 10 premiers km de la boucle avec le vent sont relativement durs mais je tiens mon 4/1. 1h11 pour les 10km je suis dans les temps. Les 10 suivants sont moins durs avec la forêt qui m’abrite.

arrivée au ravito du 93km

redemarrage difficile du ravito
A 7 km de l’arrivée j’ai la surprise de retrouver l’électron (qui a pris les photos), accompagnateur du chacal qui réalise une perf en 8h30 (8éme V2) pour un premier 100 km. Il est venu me chercher sur la fin du parcours et ça me fait un bien fou car je fais cette dernière boucle seul. Comme à son habitude il balance un tas de vannes auxquelles j’ai du mal à répondre mais qui m’aident dans mon final. Je savais que le 97 et 98km serait terrible face au vent mais avec l’électron et l’objectif atteint j’ai pu maintenir le rythme. Je passe la ligne en 11h41’06.
Je suis heureux et satisfait de ma course l’objectif était de finir et si possible en moins de 12h, contrat rempli. D’après les dires, ce fut une course difficile avec le dénivelé et le vent, le prochain objectif sera donc d’améliorer ce temps.

le chrono 10m avant la ligne

passage de la ligne d'arrivée des 100km
Pour le reste j’ai rencontré sur le parcours plein de coureurs sympathiques. Au 40km le futur vainqueur (7h02) nous a passé comme un avion, il nous a déjà pris un tour. Nous l’avons encouragé, il nous répondu, sympa. Au 65km pour nous, c’est mitch qui nous passe pour la fin de sa dernière boucle, il n’a plus le moral, il dit vouloir s'arrêter mais il est dans les 20 premiers. Son suiveur le motive et il ira au bout pour finir 23ème . La tête de la course féminine arrive également, Karine Herry (5ème titre consécutifs) vient de prendre la tête pour ne plus la quitter. J’attends avec impatience bibi (championne de France des 24h avec plus de 200km, il y a 2 mois) qui arrive en 3ème position dans une forme incroyable, on dirait qu’elle vient de démarrer.  Au ravito du 97km c’est Momo Magroum (lui aussi Champion de France des 24h) qui arrive assez frais, je glisse un petit bonjour qu’il me retourne. Il plaisante en lançant un « quel métier!». Un homme vraiment sympathique qui sera dans un mois aux championnats du monde de la distance au Japon. A l’arrivée je retrouve la famille Bec les bras chargés de coupes et de médailles. Il faut dire que bibi est 3ème au scratch et Championne de France Vétéran.
100 abandons sur 270 partants la course a fait des dégats.
Reste à mon ami Michel à me ramener chez moi pour digérer tout ça. Merci à tous qui m’ont supporté durant cette journée.

Les résultats scratch   par catégorie
Remerciements à Michel Laurent alias l'electron pour les photos.

dimanche 3 avril 2005

Trail de la Vallée de Chevreuse 2005

Pour la 3éme édition du Trail de la Vallée de Chevreuse, Rémy Mercier l’organisateur, nous avait tracé un parcours d’une difficulté insoupçonnée en Ile-de-France. Environ 54 km de distance et tout juste 2000m D+ et donc autant en D-. Pour trouver 2000m de dénivelé dans la vallée de Chevreuse, je vous laisse imaginer le nombre de montées et de descentes à enchaîner.
Au breffing du matin rémy nous a prévenu de la difficulté du parcours et a précisé que la limite horaire était repoussée de 8 h à 9h30 de course. Heureusement car après 8h de course seulement la moitié des coureurs était rentrée et il faudra un peu plus de 11h au dernier pour arriver. Ils seront quand même attendus par l’organisation, merci pour le respect de tous les coureurs.

samedi 11 septembre 2004

Trail91 2004

Le Trail91 se court dans l'Essonne département 91 et fait 91km (92,3km cette année) d'où son nom.

mercredi 14 juillet 2004

OFF de la Révolution 2004

Un Ultra OFF d'UFO, le 14 juillet, préparé par ufoot, avec enzo, electron, michel et moi-même.
Un Ultra OFF c'est quoi ? : D'abord c'est un ultra donc + de 42,195km ensuite c'est une sortie hors compétition sans dossard, sans chrono juste pour le plaisir donc OFF.
Départ 4h00 de la place de la Bastille,où les fêtards sont encore nombreux, pour une arrivée 80km plus loin au chateau de Versailles en passant par les berges du canal St Martin, La Villette, St Denis, le Stade de France, Enghien, la forêt de Montmorency, Taverny, Franconville, Montigny-les-cormeilles, La frette, Herblay, traversée de la Seine en bac, forêt de St Germain, forêt de Marly-le-roi, Rocquencourt, Le Chesnay et Versailles. Je ne ferai pas le parcours complet, c'était un peu prévu, je lacherai le groupe à proximité de la maison en ayant parcouru environ 58km.

dimanche 7 décembre 2003

SAINTELYON 2003

La Saintélyon souffle cette année ces 50 bougies
Course nocturne reliant St Etienne à Lyon en passant par les monts du Lyonnais sur une distance de 65km avec 1000m de D+ et 1200m de D-.

dimanche 14 septembre 2003

6H de Gravigny 2003

Mon premier ultra.
Une course horaire de 6 heures sur un circuit urbain de 1439m protégé de la circulation.